Ecriture à deux mains et un joint

Publié le par sylvainaltazin

Ecriture à deux mains et un joint. (Mélissa, ma voisine de Malakoff) :

« Le temps ne s’arrête pas à la virgule de ta bienséance. Encore faudrait-il nous écœurer des caprices que le pot de fleur s’évertue à trahir. Cette végétation sommeillante et roupillante ne tardera pas à inverser l’ordre des choses (…) Voyons cet entrelacs de vagabondes amertumes qui nous submerge et nous absorbe, tandis que pendant ce temps (…) nous observâmes, elle et son sixième doigt, (…). Un élan d’unicité avait conquis cette étrange créature, qui soudain, ne fit plus qu’un avec lui-même. Le lendemain matin. Changement d’unité de temps. L’écrivain sortit sa boite à outils. Elle, le regardait de sa fenêtre, ennuyée. Le dialogue avait été déclenché, et plus rien ne pouvait l’arrêter : il était né. Elle, eux, nous. Scrutant sa chevelure bavarde. Elle, eux, lui m’épiant en train d’écrire.

Publié dans MOTS pour MAUX

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