2008-04-12
Première tentative d'une écriture défoulée, désinhibée, égocentrée. Mais altruiste aussi. Pourquoi écrire en étant vu ? En étant lu. Nu. Emoi déshabillé. Mu par les mots dans l'émotion. Ecriture que l'on peut corrigée, soumettre à d'infinies relectures et qui ne tarde pas à se livrer en pâture. Ivre mais libre. Libre assaut de lignes. Sans rature. Puisque jamais terminée. Ecriture jamais figée. Toujours en acte. Jamais fatiguée. Tel est le pacte. Pacte autobiographique ?
Cette dernière phrase apparaît en police rose afin de permettre à l'éventuel lecteur qui ne serait pas encore rompu ni repu de mes sornettes, d’aller cliquer sur ce lien qui mène à la définition que nous donne celui qui a forgé le concept : Philippe Lejeune.
Rendons à César ce qui appartient à César. Un autre terme précédemment employé mérite que l’on mentionne sa paternité. Il s’agit de l’expression « journal extime ». Il semblerait que l'écrivain Michel Tournier en soit l'inventeur. Le journal extime, c'est comme un journal Intime offert à tous.
Quelques exemples de journaux extimes cueillis sur le Net :
Journal extime (01)
Journal extime (02)
Journal extime (03)
C'est un « exojournal », me dit Hélène. Néologisme qui je suis sur, a une existence sur Internet... Et bien pas vraiment. Bravo Hélène. Elle rit. Me regarde. Ainsi que l’écran. Séduction, admiration qui s’écrivent en temps réel.